Le petit homme est devenu grand.

Anelha Ven 8 Oct - 21:37

Le grand jour est enfin là ! Depuis le temps que Madame en parle...
Pour l'anniversaire du petit homme, la salle de réception avait été transformée. Il faut dire qu'elle ne servait pas si souvent ; la plupart des invités de la baronne étaient reçus dans le petit salon. Mais aujourd'hui, ils étaient plus nombreux ; et puis aujourd'hui est un jour très spécial. Ce pourquoi tous les domestiques étaient de sortie ! Ils étaient encore nombreux dans la salle, réglant les préparatifs de dernière minute. Décoration, approvisionnement du buffet, ajout de bûches dans la cheminée... La baronne serait satisfaite, c'est certain.

Anelha sortit de la salle ; Mademoiselle était prête, le buffet également. Il fallait désormais faire entrer les invités !

**Henri de Plumaugat** Dim 10 Oct - 12:28

Henri et Pailette entrèrent dans la salle de réception, un peu intimidés, il faut bien l'avouer. La salle était très belle, décorée avec goût. Ils avancèrent vers Chimera pour la saluer.

- Demat Chimera. Votre demeure est vraiment belle. Quand je pense que je vous avais proposé de venir chez moi si vous le vouliez pour oublier vos soucis... Je vois que vous avez tout ce qu'il vous faut ici. Merci beaucoup pour votre invitation, c'est très gentil.

**Chimera** Mer 13 Oct - 16:50

Sourire a Henri alors que les invités ont été priés de se rendre en la salle de réception. Déjà, les plateaux chargés de mets et de verres affluent.

Henri, paillette, soyez les bienvenus.
Amusée en entendant l'éternelle révérence dont il fait preuve.
Votre demeure n'a rien à envier à celle-ci.
Faites comme chez vous.
Je suis heureuse que vous soyez venus.

Hochement de tête approbateur en prenant note de la finition des préparatifs.

**Henri de Plumaugat** Mer 13 Oct - 17:11

- Henri, paillette, soyez les bienvenus. Votre demeure n'a rien à envier à celle-ci. Faites comme chez vous. Je suis heureuse que vous soyez venus.

- Merci beaucoup. C'est à la fois si beau et si discret. Vous avez un goût sûr. Nous sommes très heureux nous aussi. Mais nous ne voulons pas vous accaparer, vous devez certainement avoir encore beaucoup de choses à faire et d'autres invités à saluer.

**Chimera** Dim 17 Oct - 13:25

Des choses à faire, oui, mais rien qui ne m'empêche de profiter de vous.
Installez vous, je vous en prie, et passez une bonne soirée.

Elle leur sourit. Ils seraient assis au bas bout de table, mais la baronne avait indiqué qu'elle souhait voir témoigné les mêmes égards à chacun.
La plupart des participants à l'événement avait fait une longue route, et nombre d'entre eux s'étaient retirés dans leurs appartements respectifs pour mettre derrière eux les fatigues du voyage.
Mais il est plus que temps désormais.
Les troubadours de Bubry sont à l'œuvre, et entament une pavane.
Au son de cette douce mélopée, la baronne examine la pièce.
La table haute a été richement ornée, avec un soin méticuleux. La présence d'Eoghan à cette table est bien trop rare pour que le moindre petit détail soit négligé.
Le jeune homme est maître de la soirée, il décidera de qui convier à sa table. Voilà qui sera pour elle l'occasion de voir quel soin il accorde aux relations sociales et aux rigueurs protocolaires. Les banquets sont souvent des exercices de tact et de savoir vivre d'une rigueur insoupçonnée.
Le service premier est engagé. Macis et autres mises en bouches sont disposés sur les tablées, et n'attendent plus que d'être consommés.
Elle s'approche d'un plat de fruits de saisons et, après une brève hésitation -figue? raisin? poire?- se décide pour un quartier de pomme.
Ca ne se fait pas, mais c'est le privilège de la femme enceinte...

Beilhal, sonne le rassemblement s'il te plait. Il est l'heure.

Hochement de tête, et voilà l'intendant qui file avertir les invités qu'ils sont attendus à la salle de réception.

**mumia** Dim 17 Oct - 14:02

Aussi bizarre que cela puisse paraître, c'était l'une des toutes premières fois qu'il se rendait chez son épouse. Non pas qu'il y ait le moindre souci entre eux deux, mais son emploi du temps ne lui permettait pas d'aller se reposer à la campagne.
Mais là ce n'était pas un évènement anodin. On allait fêter l'entrée de leur aîné dans l'âge adulte. Fichtre ! il se rappelait comme si c'était hier sa naissance houleuse dans les rues de Rohan, par une jeune femme qui n'était pas encore la duchesse qu'elle allait devenir.
Et le petit homme de grandir. Il ne l'avait pas vu grandir, occupé égoïstement par sa carrière et ses diverses responsabilité. Et le temps filait comme l'eau entre les doigts, inéluctablement.
Il salua les convives présents dans la salle et vint se tenir aux côtés de la baronne son épouse.

Arielle_de_siorac Dim 17 Oct - 23:09

Le rythme lent d'une canne titillant le parquet d'approchait. Il annonçait l'apparition imminente de la comtesse de Hoorn, reposée et parée pour la fête.

Arielle fit son entrée dans la salle de réception. Vieille dame noble et digne, elle arborait un sourire doux. Sa houppelande bleue au liséré d'or était d'une sobre élégance, accompagnée par un hennin en forme de coeur cachant la chevelure argentée. Malgré la petitesse de sa taille, elle avait l'assurance sans arrogance de ceux qui n'ont plus rien à prouver depuis longtemps.

La Dénéré était céans en famille et se sentait bien. Elle embrassa d'un regard chaleureux les convives déjà sur place.

Le bonjour à vous, demat an holl, murmura-t-elle de cette voix si caractéristique, pas plus forte qu'une brise dans les feuilles. Ma chère Chimera, je vous remercie pour mes appartements, ils sont tout à fait charmants.

Son sourire se dirigea vers Mumia, qu'elle étudiait amicalement.

Messire, il me semble vous avoir déjà rencontré... Seriez-vous de la famille?

Et, songeant qu'elle ne s'était pas présentée elle-même, elle ajouta: Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré, cousine lointaine de la baronne de Bubry.

**Eoghan** Lun 18 Oct - 21:12

~ Devant la chambre Salamandre ~

Hein ? Euh mon oreille va très bien. Enfin, c'est pas grand chose, une histoire d'armoire avec Maeve...

Puis de finir en baragouinant une histoire de surprise et d'absurdités sororales... Bref, rien de bien précis ni d'intéressant, quoi qu'Eilinn aurait pu trouver la supposition de Medb intéressante.
La réaction au compliment fut étrange, comme s'il trouvait ce qu'elle venait de dire similaire à des gros mots. Habituellement c'était lui qui faisait les compliments, pas l'inverse. Sourcil qui se fronce et de réagir vaguement et surpris par un :

Euh, merci... Mais euh, tu es bien plus jolie, comme d'habitude.

Bon y'a mieux comme compliment, mais y'a pire aussi. C'est maladroit un garçon, c'est bien connu.
Puis d'enchaîner sur autre chose en prenant le bras de son amie et de se diriger vers la salle.

Normalement y'aura une cousine lointaine, l'ancienne Grande Ambassadrice Royale, la Comtesse Arielle de Gilraen de Dénéré, et pis y'aura aussi...

Bla bla bla.

~ Arrivons dans le rythme ! ~

Oh, ça a déjà commencé !

Phrase des plus intellectuelles pour une entrée en scène lors de sa soirée.

**Maeve** Lun 18 Oct - 21:28

Et tandis que le duo le plus attendu de la soirée entrait en scène, je me faufile dans la salle par la porte des domestiques. Passage par les cuisines oblige ; je devais vérifier qu'Anelha elle faisait bien son trav... Ouais, bon, je vérifiais aussi que l'entrée était bonne. C'est important, ça ! Si jamais elle l'était pas, j'aurai pu tout faire annuler !
Mais me voilà, enfin. La plupart des invités sont encore dehors, ou dans leurs appartements. Je repère donc très facilement la tête rousse que j'attendais impatiemment.

Père !

Je fonce vers l'ex-Duc et lui fait un bisou, sans m'apercevoir, d'abord, de la présence de la vieille dame.

T'as fait bonne route ? Tu restes ici, cette semaine ? Tu m'as ramené un cadeau de Reoz ?

Je m'arrête, sourcils froncés. J'ai comme l'impression qu'on nous obs...

Oh, bonjour ! Je fais mon plus beau sourire, histoire de me faire pardonner. Oh, la vieille dame le fera sûrement ; c'est plutôt Mère qui serait mécontente. Je suis Maeve de Dénéré-Malines, la soeur d'Eo. Dans le dos de l'ancienne, j'aperçois le blondinet en question qui apparait, au bras de sa chère et tendre. Qu'il me presse d'aller la saluer ! Mais j'attends, souriante, toujours, que la dame me réponde. Education princière oblige !

Deedlitt Lun 18 Oct - 21:37

Elle arriva un peu en retard, aux cotés de Chimera qui s'était absentée quelques instants pour venir lui parler. Discussion courte mais fort intéressante.
Elle reconnu immédiatement cette chère Arielle, elle se présenta à elle pour la saluer. Elle était en grande discussion avec un homme qui avait des traits communs avec Eoghan, elle les laissa continuer. Elle murmura à Chimera...

Est-ce votre époux qui converse avec cette chère Arielle?

Elle n'eut plus aucun doute quand à la personne dont il s'agissait quand elle reconnu la jeune princesse Maeve l'appeler "Père". Elle s'avança pour prendre place et d'un sourire elle salua Eilinn d'un sourire, jamais très loin d'Eoghan. Il était très élégant pour l'occasion.
Cela la fît encore plus sourire. Les enfants grandissent à une de ces vitesses....

Arielle_de_siorac Lun 18 Oct - 21:45

Une mignonne gamine était entrée par une porte latérale, l'air d'une châtelaine en son domaine. Arielle l'avait vue foncer directement sur elle et son interlocuteur. La fille de Chimera, probablement?

La façon dont elle interpella son père confirma à la comtesse l'identité des deux personnes.

Bonjour Damoiselle de Dénéré-Malines, répondit-elle dans un murmure, le regard pétillant. Vous me voyez ravie de vous encontrer. Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré, une cousine de votre illustre mère.

Sentant que l'enfant n'avait aucun intérêt pour l'ancêtre qu'elle était à ces jeunes yeux, elle n'insista pas pour pousser la conversation plus loin. Arielle avait elle-même le souvenir de son énergie difficilement contenue lors des interminables bavardages des aïeux Siorac, en son enfance lointaine de Mespech. Quelle torture pour une petite fille que d'avoir à écouter le radotage des vieux de la vieille! Voulant faire une fleur à Maeve, Arielle se tourna donc à nouveau vers le père de l'oiselle.

Vous êtes donc Messire Mumia. Il me semblait bien vous avoir déjà vu! Comment allez-vous? Vous venez aussi d'arriver à Bubry?

Un mouvement dans le coin de son champ de vision attira alors l'attention de la comtesse. Petit coup d'oeil, pour se rendre compte que Deedlitt était là.

Oh bonjour! chuchota-t-elle. Quelle joie de vous revoir, cela fait si longtemps!

Eilinn Melani Lun 18 Oct - 22:03

[Que la fête commence !]

Eilinn accueillit le compliment avec sa sérénité habituelle et un "merci" de convenance. Eoghan lui fit la liste des invités, beaucoup de gens qu'elle ne connaissait pas, mais qu'il serait l'occasion de rencontrer. Ils entrèrent dans la salle ou déjà quelques personnes étaient présentes.

On dirait que oui, mais notre retard n'est point trop long ! C'est toi la vedette, il est bien naturel que tu te fasses désirer par tes invités !

Elle remarqua sur la table d'honneur la mère d'Eoghan, avec celui qui semblait être son époux. La jeune fille n'y connaissait pas grand chose en généalogie Dénérienne (et on lui pardonne, hein, oué on lui pardonne ), et elle espérait ne pas commettre d'impairs.

Tu me présenteras j'espère, même si je pourrais toujours me réfugier dans les jupons de ma marraine !

Marraine qui d'ailleurs était présente, et à qui Eilinn rendit son salut. Tiens, une gnome semblait la dévisager, la soeur d'Eoghan si sa mémoire était bonne, qui était venue à Cauvisson d'ailleurs.

Deedlitt Mar 19 Oct - 14:39

interpellée par une voix qui lui était plus que familière, elle ne pu s'empêcher de sourire.

Le bonjour Comtesse, oui cela faisait bien longtemps ma foi, je suis bien heureuse de vous revoir en bonne forme. Alors dites moi quelles sont les nouvelles? Voyagez vous toujours à travers le royaume?

Arielle_de_siorac Mar 19 Oct - 17:19

Ah non, chère amie, répondit Arielle de son éternel murmure, il y a déjà un moment que j'ai cessé d'arpenter les routes de France. Je me suis arrêtée quelques temps dans un monastère champenois, que j'ai tant aimé qu'il m'a incitée à acheter un petit manoir tout près. Mais j'y vais désormais rarement car il me plaît de résider en Paris, près de l'Académie royale.

Pensée légère, comme un baiser soufflé, qui s'envola vers l'enfant cachée au dernier étage de l'hostel de la rue Sainct-Antoyne. Les frissons d'horreur avaient cédé, à force de gazouillis et de sourires, à une tendre affection qui faisait se languir la vieille dame dès qu'elle s'éloignait de sa protégée. Le silence entourant cette jeune existence n'en était pas moins épais.

Et vous, Comtesse, comment la vie vous traite-t-elle? Vous semblez radieuse.

**Henri de Plumaugat** Mar 19 Oct - 17:28

Duchesse, comtesse, marquise, baronne... Henri et Pailette étaient un peu perdu devant tout ce beau monde. La petite noblesse d'Henri n'était pas grand chose par rapport à tous ces grands noms, et puis, elle faisait partie d'une autre vie qui lui paraissait bien lointaine. Les deux amoureux restaient discrètement dans leur coin. Henri regardait Chimera, grande dame dans le sens noble du terme, accueillir tous ses invités. Il sourit en voyant la petite Maeve, la future princesse, être parfaitement à l'aise parmi toutes ces grandes personnes. Il vit aussi le jeune héros de la journée qu'il avait croisé une fois en taverne mais avec qui ça s'était assez mal passé. Mais ses connaissances et celles de sa fiancée se limitaient à la famille de Chimera.

**Eoghan** Jeu 21 Oct - 20:52

Que dire ? Que faire ? Ou allez ? À priori, saluer son père et sa lointaine cousine semblait le plus logique. Cependant, tous deux semblaient en grande conversation, et cela n'était donc plus faisable.
On tourne la tête à droite, à gauche, ptit coup d'oeil derrière, se lever sur la pointe des pieds pour regarder devant, et tout ça avec la Melani au bras.
Lieux repérés, les personnages manquants et présents aussi, et d'un pas décidé, le garçon se dirige sans hésiter vers la soeurette, la seule plus ou moins disponible qu'il connaissait.

Pas pressés vers elle, puis de faire une remarque sans y faire vraiment attention :

Tiens, t'as changé de robe ? L'autre était mieux.

Bien sûr, le Dragon ne savait nullement qu'elle avait changé de robe justement à cause de lui, mais bon.

Medb, je te présente Eilinn Melani, soeur cistercienne dévouée, cuisinière hors-pair, journaliste talentueuse et tu peux la surnommer Avize, ça lui fera très plaisir.

Petit sourire en coin tout en poursuivant.

Eilinn, je te présente Maeve de Dénéré-Malines, ma très chère petite soeur, future princesse en apprentissage, enquiquineuse surdouée.

Voilà, la petite soeur au moins l'embêtera plus avec Eilinn, non mais.

**Maeve** Jeu 21 Oct - 21:56

Vous me voyez ravie de vous encontrer. Je suis Arielle de Gilraen de Dénéré, une cousine de votre illustre mère.
- Le plaisir est partagé, chère... Euh... Cousine de mère, ça donne quoi ? Grande cousine.

Une inconnue arrive, et discute avec la vieille cousine. C'est qui elle, déjà ? Bah, de toute façon je le saurait bien assez tôt. Je m'écarte un peu des adultes, attendant patiemment que les acteurs principaux de la soirée me rejoignent. Et tandis qu'ils se dirigent vers moi, j'entends deux "Comtesse" échangés, à côté... Des grandes grandes dames, alors ! Va vraiment falloir se tenir bien, ça rigole pas.

Tiens, t'as changé de robe ? L'autre était mieux.
- Hein ?

J'en reste coite. Moi aussi, je préférais l'autre, d'abord ! Et pis c'est pas du tout ce qu'il devait dire ! Je m'attendais plutôt à un "Medb, je te présente Eilinn, ma fiancée". Ou quelque chose du style, quoi. Timide, le petit grand ? Je souris intérieurement. Je réussirai bien à le lui faire dire dans la soirée.
En attendant, je le fusille du regard -pour la robe et parce qu'il m'a pas présentée officiellement-, et attends qu'il s'exécute.

Medb, je te présente Eilinn Melani, soeur cistercienne dévouée, cuisinière hors-pair, journaliste talentueuse et tu peux la surnommer Avize, ça lui fera très plaisir.

En fait, je me suis arrêtée à "soeur". Soeur ? Comme les soeurs du couvent de Saumur ? Ces vieilles biques qui m'ont retenues prisonnières avant que le magnifique Aimbaud vienne me délivrer ? Diantre. Impossible. Inimaginable. Elle veut donc devenir moche et grosse ? Pas une princesse ? Et surtout... Pas une fiancée ? Pas une belle-soeur !?

Eilinn, je te présente Maeve de Dénéré-Malines, ma très chère petite soeur, future princesse en apprentissage, enquiquineuse surdouée.

Je ne relève même pas. Le choc.

Ouais, on se connait. Bienvenue.

Je suis dé-pi-tée. Que de faux espoirs. Et pourquoi il m'a rien dit, Eo ? Me voilà ridicule, c'est certain. Mais bon, de toute façon elle va finir dans un pauvre couvent, la française. A quoi bon s'en faire une amie.

Pardon, j'ai d'autres invités à saluer.

C'est nuuul ! Pour une fois qu'il y avait une jolie noble pour lui, bah non, il faut qu'il choisisse une religieuse. Quel crétin.
Je décide de m'éloigner pour me changer les idées. La soirée débute juste ; qui sait, peut-être qu'une belle damoiselle viendra et la séduira. L'espoir fait vivre !

Coucou Henri ! C'est chouette que vous soyez venus, Mère doit être ravie. Le chemin ne fut pas trop long pour trouver le domaine ?

Inutile, comme question. Evidemment qu'ils ont trouvé, ils habitent Vannes. Ouais, bah faut me laisser le temps de digérer le coup bas du blond. Non mais !

Eilinn Melani Jeu 21 Oct - 22:43

Un missile sol-sol (vu la taille) fonça droit sur Eilinn et Eoghan. La petite soeur du blondinet semblait en perpetuelle taquinerie avec Eoghan, au vu des répliques échangées. La discussion fut néanmoins de courte durée, la gamine décidant d'aller voir ailleurs si elle était.
Haussement de sourcils surpris au départ impromptu de Maeve. Elle marmonna au jeune homme :

Elle tient pas en place ta soeur on dirait...

Elle abandonna le bras d'Eoghan, après tout elle n'avait pas signé de contrat stipulant qu'elle devait jouer le rôle de potiche toute la soirée.

Je vais aller saluer Deedlitt, à plus tard.

Dans un froufroutement de velours, elle se dirigea toutes voiles dehors vers sa marraine, en grande conversation. Elle eut une inclinaison courtoise de la tête.

Marraine, c'est un plaisir !

Une petite révérence à la dame plus âgée, accompagné d'un cérémoniel :

Madame...

Elle espérait bien que sa marraine lui tiendrait un peu compagnie, elle ne se sentait pas vraiment comme un poisson dans l'eau.

Deedlitt Jeu 21 Oct - 23:19

Un sourire à Arielle et une réponse.

Moi je suis toujours alençonnaise et toujours politicienne zélée. Ceci étant depuis quelques temps j'ai renoué avec ce qui nous a fait nous rencontrer dans le passé. Les ambassades royales, à ce titre j'ai revu Val1, par contre j'ai appris que dame Espoire d'Amilly avait quittée ce monde. Cela m'a fait un choc, j'avais prise beaucoup de plaisir à partager mon office avec elle.

Puis à peine les paroles finies une autre connaissance fît son apparition. Une apparition parisienne des plus appréciées par la Comtesse.

Ah très chère Eilinn en proche ami d'Eoghan je vous retrouve ici, c'est une fort bonne surprise. Permettez moi de vous présenter.
Eilinn voici Arielle Guilraen de Dénéré, Comtesse de Hoorn, Baronne de Veurne, une très vieille amie, une sage diplomate, et l'épouse d'une figure emblématique des Flandres le comte Jeanjacob. De plus feu son frère fût un ami de la famille et un vassal dévoué qui périt en combattant l'hérésie.
Arielle, voici ma chère filleule Eilinn Melani, Vicomtesse d'Avize en Champagne, elle est l'unique fille d'Ylalang, je ne sais si vous avez eu le loisir de la rencontrer par le passé, nous étions très liées. J'ai donc par délégation la charge de lui enseigner la politique.
Maintenant que toutes deux vous en savez un peu plus, je suis dédouanée de mes obligations officielles.

Un autre sourire.

Je me suis permis de vous présenter comme Vicomtesse, j'espère que je n'ai pas mal fais? Mais vu que la dernière fois que nous nous sommes parlées vous n'étiez qu'à quelques jours de vos 14 ans, j'en ai déduis ceci.
Alors racontez moi ma chère Eilinn, quelles sont les nouvelles ?

**Henri de Plumaugat** Jeu 21 Oct - 23:33

De relativement loin, Henri et Pailette avaient assisté à la petite scène assez comique entre le grand frère et la petite sœur. Puis Maeve vint les rejoindre tous les deux :

- Coucou Henri ! C'est chouette que vous soyez venus, Mère doit être ravie. Le chemin ne fut pas trop long pour trouver le domaine ?

- Bonsoir petite princesse. Et merci de votre accueil. Oh vous savez, votre maman est d'une gentillesse... Pour ce qui est du chemin, ça a été, nous avons trouvé facilement. Mais c'est plutôt ici que je suis un peu perdu... Tous ces grands noms, toutes ces personnes que nous ne connaissons pas. Vous êtes l'un des seuls visages connus pour nous ici. Mais cela nous suffit largement, tout le monde n'a pas la chance d'avoir une petite princesse comme amie.

Eilinn Melani Jeu 21 Oct - 23:58

La comtesse de Lille l'accueillit avec chaleur, et un sourire ravi pointa sur le visage de la jeune fille. L'alençonnaise fit les présentations.

Votre Grandeur, c'est un plaisir ! J'espère que je n'interrompt pas une conversation importante.

La jeune fille tenta de mémoriser toutes les informations énoncées par Deedlitt, on ne lui avait pas dit que l'arrivée dans la noblesse signifiait entrainer sa mémoire, c'était pire que l'entrainement cérébral du Dr Kawashima ! Elle rassura la comtesse.

Non, vous avez bien fait, j'ai été à l'hérauderie annoncer ma majorité, et comme le testament était valide, j'ai effectivement hérité des terres de ma mère. Même si mon beau-père reste douairier également.

Eilinn eut un sourire plus taquin.

Par contre, vous avez oublié que j'ai un grand frère, même si il reste très discret !

Eilinn réflechit aux nouvelles qui pouvaient apparaitre comme neuves à Deedlitt.

Oh et bien, à vrai dire, c'est assez routinier, je travaille toujours à la Nonciature ainsi qu'à l'AAP. Sinon pas de nouvelle demande en mariage, ni de nouveau prétendant, ce qui j'avoue n'est pas pour me déplaire. Mais peut-être que Rhân complote de son côté sans rien me dire pour me marier, il faudrait lui demander !

Aélis Ven 22 Oct - 1:42

Après un petit tour en appartements...
Revoilà nos deux Maledent de Feytiat, fraisches comme des... gardonnes ?
Bref, l'Aélis était à présent tout à fait éveillée, curiosité piquée à vif en songeant à ceste foule de gens qu'elle ne connaissait guère, et dont elle allait sans nul doute faire la rencontre.
Qu'ils l'apprécient, après, cela était une toute autre histoire, son franc-parler, son impulsivité et son humour particulier ne lui attiraient pas que des amis.
Toujours dans sa robe jaune poussin, mais à présent débarrassée de sa pelisse, un léger coup de brosse dans sa chevelure brune avait rendu la bouclette guillerette.
Dernier check-up avant d'entrer, on se pince les joues et se mord les lèvres... (Truc de Maledent pour avoir l'air séduisante en toutes circonstances... Sauf peut-être quand on est poursuivie par un poney enragé, je vous l'accorde).
Les portes s'ouvrent.
Rapide coup d'œil à la salle.
Panorama attrayant, elle repère la Comtesse de Hoorn en grande discussion avec un homme inconnu au bataillon...
En fait, à part la Comtesse de Hoorn, que des gens inconnus au bataillon... En faisant abstraction de la môman d'Eoghan rencontrée quelques instants plus tost.
D'ailleurs, en parlant du loup...
Il était là, les bras ballants, à sembler chercher ce qu'il pourrait bien faire.
Sourire taquin qui nait sur les lèvres de la benjamine des Maledent. Plutost mourir que de perdre une occasion d'enquiquiner le monde.
Enfin là, pour l'instant...
Faire le ~~teckel~~ bichon frisé (rapport au poil) de Beeky, autrement dit rester plantée derrière elle et ne pas piper mot.
Au moins jusqu'à ce qu'elles soient introduites au sein du salon.
Cela ne se faisait guère de se jeter sur telle ou telle personne pour engager directement la conversation. Enfin, en tout cas, c'était ce qu'on lui avait dit.
Et tant qu'à faire, elle surveillait ses manières, pour que le Dénéré-Machinchose (Oh la vilaine !) ne puisse pas avoir le loisir de l'attaquer à ce sujet; elle s'était déjà suffisamment illustrée en matière de mauvaise éducation lors de sa première entrevue avec Arielle.
Le fait d'avoir terminé sa licence grégorienne aurait-il transformé nostre Aélis en une personne sage et raisonnable ?
Que nenny !
Méfiez-vous de l'eau qui dort...
Conseil d'amie.

**Eoghan** Ven 22 Oct - 13:54

Abandonné ! Vous vous rendez compte ? Le héros du jour, le jeune majeur, le désormais nouvel homme, bref, la coqueluche de la soirée, abandonné !

Soeurette qui s'en va en vadrouille saluer des inconnus sans même prendre le temps de papoter après les présentations, elle qui se montrait si impatiente. Et Eilinn qui abandonne son bras alors qu'il s'est embêté à aller la chercher lui-même ! Non mais franchement, quelle ingratitude. D'ailleurs, on manqua de peu l'incident diplomatique de la grosse bouderie si Beeky et Aélis, deux autres invitées, n'étaient pas arrivées à ce moment-là.
Aucune hésitation et le voilà parti aller les accueillir. Puisqu'il fallait tout faire ici et que de toute façon personne n'en a rien à fiche de lui...

On se pare d'un joli sourire enjôleur pour accueillir les Mals-aux-Dents (...) les... dernières invitées, et le Dragon bombant le torse, de les saluer avec toute les manières et toute la subtilité - c'est à dire pas grand chose - dont il pouvait faire preuve.

Mes dames, je suis réellement enchanté que vous ayez pu venir de si loin pour ces modestes festivités.
Vous êtes toujours aussi rayonnante Vicomtesse ! Et... Instant d'hésitation, puis de terminer par un ambigu, toujours aussi... originale, chère Aélis.

Regard brillant d'amusement, et le Dénéré-Malines de conclure.

Vous êtes les dernières arrivées, mais il y a peu de monde. Vous ne devriez pas avoir de mal à vous intégrer aux gens présents.

Aélis Ven 22 Oct - 15:48

Originale ?!
Comment ça originale ?
Elle n'avait mesme pas encore ouvert la bouche qu'il la taxait déjà d'originale !
Et comment pouvait-il savoir qu'elle était originale, d'abord ?!
Peut-estre avait-elle changé durant ces quelques mois !

Enfin, bonne éducation oblige, elle ne laissa strictement rien paraistre de son mécontentement.
Incliner gracieusement la teste, avec un léger sourire.
Son regard se pose sur sa robe, du meilleur effet, elle adore s'habiller de jaune.
Relever la teste, et glisser, d'un ton mondain, avant qu'il n'enchaisne avec le fait qu'elles soient les dernières arrivées :

Et vous, toujours aussi prévenant envers les Dames, très cher !

Puis, bichon frisé de se tourner vers Beeky, afin de la laisser en placer une.

Beeky Maledent de Feytiat Ven 22 Oct - 18:01

Aélis à ses costés, Beeky fict son entrée en le salon et fut comme assaillie par moult figures et moults murmures qui s’imposèrent à ses sens. La plupart des invités appartenaient à son passé, icelui où elle portait le nom d’Apperault. De loin, elle recognut l’espouse de son lointain cousin, Grégoire, comme ils aimaient à se nommer. Plus proche, la fille de la vicomtesse d’Avize dont elle avait croisé le regard par deux fois lors de cérémonies religieuses, dont la plus lointaine estait les funérailles de sa mère… Et puis, il y avait cette chère Arielle, laquelle Beeky avait rejoint jusques en Flandres.

Adoncques, dire qu’elle estoit en pays de cognoissance aurait esté osé, certes, mais poinct elle ne se sentait perdue. Eoghan semblait avoir trié ses invités aussi. La pièce permettait que l’on circula librement sans rien perdre de l’environnement mondain, mais le jeune héros de la feste semblait quelque peu esseulé. Estrange… Nonobstant, sa mine renfrognée sembla s’éclairer d’une lueur radieuse lorsqu’il s’avança vers les deux dames.

Charmant jeune homme, en vérité, lequel lui faisait compliment de sa mine rayonnante. Il est vray que les grossesses seyaient bellement à la dame, rendant son décolleté empli de rondeurs agréables à l’œil…

Alors qu’elle allait répondre courtoisement à son hoste, malgré sa remarque sur leur retard… ( Attigny n’est jamais en retard, elle n’est simplement pas en avance, nuance…), Aelis lui coupa la chique faisant montre de moult joliesse pour masquer son agacement. Beeky connaissait maintenant sa belle-sœur depuis de fort nombreux mois, pour savoir ce qui la faisait réagir.

Petit coup d’œil de travers, sourire crispé, sentant que les joutes avaient jà commencées, la vicomtesse retint un soupir à force de volonté et enchaisna.

Mon cher Eoghan, comme il est doux de vous revoir. Vous voilà majeur, maintenant, sans nul doute avez-vous moult aventures à nous narrer depuis notre encontre à Paris.

J’aye regretté de ne poinct vous avoir croisé en Guyenne, mais devant remonter en Flandres sans tarder, ma venue à Mautauban n’a pu se faire, hélas…

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