Des présents particuliers
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Des présents particuliers
Anastriana Sam 23 Oct - 14:15
Le venteux mois d'automne et son cortège de feuilles mortes, qui jonchent le chemin poussièreux, sont les témoins d'une scène se déroulant à Bubry, fief de la douce Chimera.
Il y a bien des années de ça maintenant, Ana faisait naitre un petit blondinet, dans une charette de fortune. Ses parents, qu'elle ne connaissait alors guère, allaient finalement devenir parmi ses meilleurs amis.
Aujourd'hui, le petit Eoghan, a bien grandi. Toujours aussi blond, et aussi robuste, il a traversé les épreuves de la jeunesse avec brio. Ana est fière, du projet que son amie la baronne, lui a commandé, pour l'anniversaire de ce petit garçon désormais bien grand et prêt à bien démarrer sa vie d'adulte.
Hissée sur un Sleipnir en pleine forme, la duchesse de Rohan a réduit sa panoplie de suivants à son maitre d'écurie Gaston, son jeune fils Elim, qui suit monté sur son fringuant poney, enfin de retour après des années de voyages et d'aventures sur les routes. Catherine et Cunégonde, leurs suivantes, voyagent à l'avant, dans la voiture tirée par deux carrossiers.
Gaston tient en sa main droite une pouliche de deux ans, un peu sur l'oeil, aux allures relevées. Ses longs crins soyeux, témoignent d'un entretien particulier et méticuleux. Sa robe luisante malgré la faible lumière du soleil d'automne, montre une alimentation saine.
Noire comme la nuit, elle ressemble au puissant Sleipnir, la monture d'Ana.
Dans la main gauche du maitre d'écurie, un cheval blanc, un peu plus petit que sa voisine, sans doute du même âge, parade comme à la foire. L'étalon fin et élancé, à la tête convexe, au port long, altier, semble danser plus qu'il ne marche.
La lente procession, partie de Coëtlogon, en passant par Rohan, puis jusqu'à Bubry, s'arrête au niveau de l'entrée. Ana fait s'approcher Sleipnir d'un claquement de langue sonore vers les gardes.
"Bien le demat messieurs, inutile de me présenter, vous me connaissez, et reconnaissez mes armes. La baronne a dû vous prévenir, je suis invitée à l'anniversaire de l'Héritier, que je dois rejoindre aux écuries, pour le présent particulier que sa mère et moi lui faisons."
Les gardes lui ouvrent les portes. Ana indique à ses suivantes d'aller directement au château, installer ses affaires, tandis qu'Elim, Gaston, et elle, se dirigent vers les écuries.
Elle descend de son destrier, fait signe à son fils d'en faire autant, d'un signe de tête, elle demande aux palefreniers de Bubry, de s'occuper de leurs montures. Gaston, sans même un ordre de sa maitresse, les suit, pour s'assurer des soins offerts à ce qui fait la fierté d'Ana.
"Et indiquez à la baronne, que nous sommes ici!"
Elle prend en main la jument noire, tandis que le jeune Elim, prend le petit nerveux à la robe blanche. Et attendent les maitres des lieux.
Il y a bien des années de ça maintenant, Ana faisait naitre un petit blondinet, dans une charette de fortune. Ses parents, qu'elle ne connaissait alors guère, allaient finalement devenir parmi ses meilleurs amis.
Aujourd'hui, le petit Eoghan, a bien grandi. Toujours aussi blond, et aussi robuste, il a traversé les épreuves de la jeunesse avec brio. Ana est fière, du projet que son amie la baronne, lui a commandé, pour l'anniversaire de ce petit garçon désormais bien grand et prêt à bien démarrer sa vie d'adulte.
Hissée sur un Sleipnir en pleine forme, la duchesse de Rohan a réduit sa panoplie de suivants à son maitre d'écurie Gaston, son jeune fils Elim, qui suit monté sur son fringuant poney, enfin de retour après des années de voyages et d'aventures sur les routes. Catherine et Cunégonde, leurs suivantes, voyagent à l'avant, dans la voiture tirée par deux carrossiers.
Gaston tient en sa main droite une pouliche de deux ans, un peu sur l'oeil, aux allures relevées. Ses longs crins soyeux, témoignent d'un entretien particulier et méticuleux. Sa robe luisante malgré la faible lumière du soleil d'automne, montre une alimentation saine.
Noire comme la nuit, elle ressemble au puissant Sleipnir, la monture d'Ana.
Dans la main gauche du maitre d'écurie, un cheval blanc, un peu plus petit que sa voisine, sans doute du même âge, parade comme à la foire. L'étalon fin et élancé, à la tête convexe, au port long, altier, semble danser plus qu'il ne marche.
La lente procession, partie de Coëtlogon, en passant par Rohan, puis jusqu'à Bubry, s'arrête au niveau de l'entrée. Ana fait s'approcher Sleipnir d'un claquement de langue sonore vers les gardes.
"Bien le demat messieurs, inutile de me présenter, vous me connaissez, et reconnaissez mes armes. La baronne a dû vous prévenir, je suis invitée à l'anniversaire de l'Héritier, que je dois rejoindre aux écuries, pour le présent particulier que sa mère et moi lui faisons."
Les gardes lui ouvrent les portes. Ana indique à ses suivantes d'aller directement au château, installer ses affaires, tandis qu'Elim, Gaston, et elle, se dirigent vers les écuries.
Elle descend de son destrier, fait signe à son fils d'en faire autant, d'un signe de tête, elle demande aux palefreniers de Bubry, de s'occuper de leurs montures. Gaston, sans même un ordre de sa maitresse, les suit, pour s'assurer des soins offerts à ce qui fait la fierté d'Ana.
"Et indiquez à la baronne, que nous sommes ici!"
Elle prend en main la jument noire, tandis que le jeune Elim, prend le petit nerveux à la robe blanche. Et attendent les maitres des lieux.
Anastriana- Messages : 1
Date d'inscription : 23/10/2010
Localisation : Roc'han
Re: Des présents particuliers
Chimera Sam 23 Oct - 18:15
Elle sans qui l'histoire d'Aedhan n'aurait pas été celle qu'elle était aujourd'hui...
Le visage de la baronne se fend d'un sourire alors que devant l'écurie toute agitée elle découvre Ana qui tient en main la perfection faite cheval.
Elle l'enlace chaleureusement, saluant ensuite le jeune homme -qui est-ce donc?, qui l'accompagne.
Sois la bienvenue, je n'aurais pas voulu qu'il accède à la majorité sans que celle qui lui a fait voir le jour soit là.
Tu me diras que c'est moi qui lui ai donné naissance, mais pas seulement...
Nouvelle pression sur le bras amical, alors qu'elle tourne les yeux vers les deux équidés.
Noir, et blanc....
Morrigan, et Dagda...
Temerité et raison...
Elle sourit, étrangement, l'immaculée raison est pourvue d'un caractère téméraire, piaffant sans repos aucun, alors que la jument se laisse, du moins en apparence, examiner sans broncher.
Deux pôles qui, lorsque combinés, forment... un ensemble unique et pluriel à la fois.
Se penchant vers elle, elle murmure:
Ils sont de toute beauté Ana...
J'ai eu raison de me fier à ton jugement... Une fois encore, je suis honorée que tu aies accepté de te séparer d'eux pour lui...
Le visage de la baronne se fend d'un sourire alors que devant l'écurie toute agitée elle découvre Ana qui tient en main la perfection faite cheval.
Elle l'enlace chaleureusement, saluant ensuite le jeune homme -qui est-ce donc?, qui l'accompagne.
Sois la bienvenue, je n'aurais pas voulu qu'il accède à la majorité sans que celle qui lui a fait voir le jour soit là.
Tu me diras que c'est moi qui lui ai donné naissance, mais pas seulement...
Nouvelle pression sur le bras amical, alors qu'elle tourne les yeux vers les deux équidés.
Noir, et blanc....
Morrigan, et Dagda...
Temerité et raison...
Elle sourit, étrangement, l'immaculée raison est pourvue d'un caractère téméraire, piaffant sans repos aucun, alors que la jument se laisse, du moins en apparence, examiner sans broncher.
Deux pôles qui, lorsque combinés, forment... un ensemble unique et pluriel à la fois.
Se penchant vers elle, elle murmure:
Ils sont de toute beauté Ana...
J'ai eu raison de me fier à ton jugement... Une fois encore, je suis honorée que tu aies accepté de te séparer d'eux pour lui...
Chimera- Admin
- Messages : 145
Date d'inscription : 28/02/2010 -
Re: Des présents particuliers
Elim Mar 26 Oct - 4:27
Le paysage ne défile pas à l'allure habituelle. Elim, qui revient du voyage initiatique qui lui fit quitter pendant quatre ans la demeure de sa mère... S'ennuie.
"Maman? Ne peut-on aller plus vite?!
-Non Elim, je ne veux pas que les montures arrivent en sueur. Je te rappelle que ce sont des présents.
-Des présents... Qui auraient dû m'échoir!
-Elim! Il suffit! Je ne te permets pas!"
Le jeune garçon de dix ans, lance sa monture au petit galop de chasse, pour aller plus en avant du convoi, l'humeur chagrine. Il rumine, le jeune blondinet. Il n'arrive pas à s'habituer à cette nouvelle vie, lui qui ne connut durant ses dernières années, que le rythme palpitant des voyages, des aventures, des fuites...
Puis il y eut la mort de son père. La douleur, lancinante, ne trouvant pas de fin, il préférat retourner auprès de sa mère, pensant y trouver du réconfort dans ce deuil qui lui étreignait le coeur.
Mais sa mère a retrouvé un autre homme, bien qu'elle le lui cache, il n'est pas dupe. Et de toute évidence, il est le seul à pleurer le décès de son paternel.
Le seul qui trouve grâce à ses yeux, reste Alun, l'ancien aide de camps de son père. Qui le sert de la même façon qu'il servit Rowenda, avec la même loyauté.
Le château de Bubry se profile, il ralentit l'allure, et attend que l'équipage de sa mère revienne à son niveau. Cette petite galopade a calmé sa colère, son impatience. Pour au moins quelques temps.
Plus tard dans la coure des écuries, tenant entre ses mains l'étalon de nacre, il s'incline devant la baronne, qui vient les accueillir. Il a un vague souvenir d'elle. Il lui semble d'ailleurs, qu'il a déjà rencontré le jeune homme qui va recevoir les deux plus belles montures de l'élevage de sa mère. Lors de la fête qu'Aimbaud organisa en la demeure de son père. Un blond dégingandé, qui lui avait semblé plus françois que breton.
Se désintéressant de la discussion qui s'engage entre la baronne Chimera et sa mère, il leur tourne le dos, et caresse entre ses mains le chanfrein soyeux, de l'animal, qui semble se rasséréner sous ses caresses expertes. De toute évidence, le gamin a le don de sa mère pour l'espèce équine. De toute évidence, il est également en proie à une crise existentielle, qui le rend aussi malheureux que colérique et ombrageux.
"Maman? Ne peut-on aller plus vite?!
-Non Elim, je ne veux pas que les montures arrivent en sueur. Je te rappelle que ce sont des présents.
-Des présents... Qui auraient dû m'échoir!
-Elim! Il suffit! Je ne te permets pas!"
Le jeune garçon de dix ans, lance sa monture au petit galop de chasse, pour aller plus en avant du convoi, l'humeur chagrine. Il rumine, le jeune blondinet. Il n'arrive pas à s'habituer à cette nouvelle vie, lui qui ne connut durant ses dernières années, que le rythme palpitant des voyages, des aventures, des fuites...
Puis il y eut la mort de son père. La douleur, lancinante, ne trouvant pas de fin, il préférat retourner auprès de sa mère, pensant y trouver du réconfort dans ce deuil qui lui étreignait le coeur.
Mais sa mère a retrouvé un autre homme, bien qu'elle le lui cache, il n'est pas dupe. Et de toute évidence, il est le seul à pleurer le décès de son paternel.
Le seul qui trouve grâce à ses yeux, reste Alun, l'ancien aide de camps de son père. Qui le sert de la même façon qu'il servit Rowenda, avec la même loyauté.
Le château de Bubry se profile, il ralentit l'allure, et attend que l'équipage de sa mère revienne à son niveau. Cette petite galopade a calmé sa colère, son impatience. Pour au moins quelques temps.
Plus tard dans la coure des écuries, tenant entre ses mains l'étalon de nacre, il s'incline devant la baronne, qui vient les accueillir. Il a un vague souvenir d'elle. Il lui semble d'ailleurs, qu'il a déjà rencontré le jeune homme qui va recevoir les deux plus belles montures de l'élevage de sa mère. Lors de la fête qu'Aimbaud organisa en la demeure de son père. Un blond dégingandé, qui lui avait semblé plus françois que breton.
Se désintéressant de la discussion qui s'engage entre la baronne Chimera et sa mère, il leur tourne le dos, et caresse entre ses mains le chanfrein soyeux, de l'animal, qui semble se rasséréner sous ses caresses expertes. De toute évidence, le gamin a le don de sa mère pour l'espèce équine. De toute évidence, il est également en proie à une crise existentielle, qui le rend aussi malheureux que colérique et ombrageux.
Elim- Messages : 1
Date d'inscription : 26/10/2010
Re: Des présents particuliers
Eoghan Mar 9 Nov - 17:19
Cadeau cadeau cadeau ! Patatrac, mais qu'il est pressé de voir son cadeau maintenant qu'il y repensait. D'ailleurs, est-ce que les invités lui avaient apportés un cadeau aussi ? Bah, on verra bien. Toujours est-il que sa mère elle, ne l'avait certainement pas oublié. C'est donc un blondinet des plus guillerets qui arrive aux écuries, à la fois étonné et excité par la perspective que cela offrait à son imagination débordante.
Rapidement de l'oeil, le jeune Dragon remarque sa mère en pleine conversation avec une autre femme, qui lui semblait à la fois familière mais lointaine. Etrange sensation que voilà. Ne remarquant pas de suite la présence des équidés, notre jeune héros du jour se dirige avec souplesse vers la visiteuse et sa Baronne de mère, voulant connaître l'identité de la première.
Le bon jour ! C'est mère qui vous a invité ?
Grand sourire jusqu'aux oreilles et de se glisser à côté de Chimera, attendant qu'on lui fasse les présentations.
Rapidement de l'oeil, le jeune Dragon remarque sa mère en pleine conversation avec une autre femme, qui lui semblait à la fois familière mais lointaine. Etrange sensation que voilà. Ne remarquant pas de suite la présence des équidés, notre jeune héros du jour se dirige avec souplesse vers la visiteuse et sa Baronne de mère, voulant connaître l'identité de la première.
Le bon jour ! C'est mère qui vous a invité ?
Grand sourire jusqu'aux oreilles et de se glisser à côté de Chimera, attendant qu'on lui fasse les présentations.
Eoghan- Messages : 74
Date d'inscription : 20/05/2010
Age : 33
Localisation : Montauban, Duché de Guyenne
Re: Des présents particuliers
Maeve Mar 9 Nov - 20:01
Damoiselle Maeve. Un plaisir de vous revoir depuis tout ce temps.
- Plaisir partagé ! C'est vrai que tu viens pas souvent ici... Pourquoi ? T'habites trop loin ? Mère elle serait ravie de te voir plus souvent, et moi aussi !
Et blablabli et blablabla. J'use du tutoiement sans soucis ; il est de la proche famille, non ? Alors on discute. Enfin, je papote, plutôt. Il n'est pas très loquace, mon oncle, c'est comme Père ; mais il est là lui, c'est le principal !
Dis, tu crois qu'il aura quoi comme cadeau ? Tu vas lui offrir quoi, toi ?
Question sensible ? Moi, j'en ai un de cadeau ! Et même qu'il est posé sur son lit, à l'heure qu'il est... Ce sera sa surprise de quand qu'il ira dans sa chambre, ce soir !
- Plaisir partagé ! C'est vrai que tu viens pas souvent ici... Pourquoi ? T'habites trop loin ? Mère elle serait ravie de te voir plus souvent, et moi aussi !
Et blablabli et blablabla. J'use du tutoiement sans soucis ; il est de la proche famille, non ? Alors on discute. Enfin, je papote, plutôt. Il n'est pas très loquace, mon oncle, c'est comme Père ; mais il est là lui, c'est le principal !
Dis, tu crois qu'il aura quoi comme cadeau ? Tu vas lui offrir quoi, toi ?
Question sensible ? Moi, j'en ai un de cadeau ! Et même qu'il est posé sur son lit, à l'heure qu'il est... Ce sera sa surprise de quand qu'il ira dans sa chambre, ce soir !
Maeve- Messages : 61
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Des présents particuliers
Chimera Jeu 11 Nov - 23:12
La baronne n'est pas peu fière de son présent, honorée par le geste d'Ana, et est heureuse que son rejeton se concentre davantage sur celle qui apporte ces merveilles, ignorant d'ailleurs que les deux superbes équidés lui sont destinés.
Aedhan, je te présente Sa Grâce Anastriana de Walsh-Montfort, duchesse du Rohannais. Tu ne la reconnais peut-être pas, bien qu'elle soit le premier visage que tu aies rencontré en ce monde.
J'ai pensé que la femme qui t'avais mis au monde avait toute sa place parmi nous en ce jour particulier...
Sourire.
Une petite voix enjouée lui fait tourner la tête. Voici venir -ou plutôt débouler- Maeve, suivie de près par son oncle qu'elle semble avoir trainé là par la simple force de son enthousiasme curieux.
Aedhan, je te présente Sa Grâce Anastriana de Walsh-Montfort, duchesse du Rohannais. Tu ne la reconnais peut-être pas, bien qu'elle soit le premier visage que tu aies rencontré en ce monde.
J'ai pensé que la femme qui t'avais mis au monde avait toute sa place parmi nous en ce jour particulier...
Sourire.
Une petite voix enjouée lui fait tourner la tête. Voici venir -ou plutôt débouler- Maeve, suivie de près par son oncle qu'elle semble avoir trainé là par la simple force de son enthousiasme curieux.
Chimera- Admin
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Date d'inscription : 28/02/2010 -
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