Re: Le petit homme est devenu grand.

Arielle_de_siorac Ven 22 Oct - 18:10

Oui, voilà un moment que notre chère Espoire a rejoint le Soleil... Mais comment va mon ami Val1?

Une jeune beauté était venue les rejoindre tandis qu'elles s'échangeaient les dernières nouvelles. Gracile, avec une touche d'énergie rebelle au fond du regard. Arielle accueillit la vicomtesse avec un sourire doux, qui se figea légèrement à l'évocation de son frère disparu. Le visage de l'enfant du grenier s'imposa à elle par association, avant qu'elle ne le chasse d'un battement de cils.

Je suis enchantée de faire votre connaissance, Damoiselle Melani, chuchota Arielle. Je ne crois pas avoir eu l'honneur d'encontrer votre célèbre mère mais, bien entendu, je la connaissais de nom.

Elle laissa la marraine et sa filleule échanger quelques phrases.

Vous semblez bien occupée, Vicomtesse. Puis-je vous demander ce que vous faites à la Nonciature et à l'AAP?

Eilinn Melani Sam 23 Oct - 11:56

La comtesse de Hoorn sembla s'intéresser aux activités d'Eilinn, qui lui répondit avec cordialité et entrain.

Bien entendu ! Je suis ambassadeur apostolique pour le Languedoc depuis quelques mois déjà. Je suis ordonnée au sein de l'ordre cistercien, et ils avaient besoin de quelqu'un pour cette place depuis de longs mois. Mais je suis chanceuse, le Languedoc est un comté calme au niveau religieux.

Et au sein de l'AAP, en plus d'être journaliste, j'assiste le rédacteur en chef dans la correction orthographique des dépêches publiées.

**Chimera** Sam 23 Oct - 18:01

Elle avait bavarder un instant avec sa chère et estimée cousine. Elle avait eu l'occasion de lui présenter son époux, qui aimait, lors des cérémonies publiques, se laisser aller a ses songes. Leurs enfants avaient presque simultanément fait irruption, et elle les avait contemplés avec un regard d'une mièvrerie parfaitement assumée. Les voir tous deux dans la même pièce, enjouées et souriants, lui procurait un sentiment de plénitude et de félicité rarement égalés. Entre deux sourires courtois et deux regards émus, elle avait pu répondre à la comtesse un:

C'est bien lui oui... il se nomme Mumia. J'espère que la soirée vous donnera l'occasion de faire connaissance! Si jamais elle n'y suffit pas, nous aurons bien d'autres occasions, n'est-ce pas?

Sourire complice.
Les festivités, bien qu'humbles et simples, allaient bon train, chacun se retrouvait, échangeant les dernières nouvelles. Elle eut le temps de passer près d'Henri et de sa future épouse, s'assurer qu'ils ne manquaient de rien. Elle était à peine retournée à sa place, profitant des douceurs du second service, purée de fèves et civet d'huitres, lorsque son intendant vint lui souffler à l'oreille:

Ma dame, la dame de Coetlogon est ici, avec ce que vous savez.

Oh... très bien.. Merci Beilhal.

Et la baronne de se lever en faisant teinter un verre.

Pardonnez moi d'interrompre vos conversations, je ne serai pas longue.
Se tournant vers son fils.
Eoghan.
En ce jour de ton anniversaire, ton père et moi avons pour toi un présent.
J'aimerais que tu me suives. Puisque ledit présent est tout à fait inadapté à cet endroit, il va nous falloir aller à lui.
Accordant un regard souriant aux convives attablés.
Les curieux sont bien évidemment les bienvenus!
Ne vous inquiétez guère, le service tiers nous attendra.

Et la baronne de quitter un moment la pièce, toute heureuse de revoir son amie, celle qui avait mis le jeune homme à l'honneur au monde, et impatiente de découvrir ses choix...

**Maeve** Sam 23 Oct - 23:45

Je souris à entendre les mots d'Henri, flattée.

Je suis contente que vous me considériez comme amie.
Pour tout vous dire, moi non plus, je connais pas tout le monde, ici... Mais la soirée est faite pour ça ! Pour rencontrer les connaissances d'Eo !

C'est alors que Chim' fit son annonce. Un présent ? Inadapté ? Keskecé ? Ils m'ont pas mis au couraaaaaaaant !
Ni une ni deux, je me précipite vers la sortie, impatiente de voir le machin qu'allait recevoir mon frère. Quoi que ce soit, je veux un truc mieux à mon anniversaire à moi ! Je me dépêche, je trotte et... Sploutch ! Me voilà face contre pierre !

Aïe !

"Rien ne sert de courir, il faut partir à point". Je ne connais pas cette morale.
Petit bobo, mais grosse tâche. Grr. Le cadeau attendra, hors de question de paraître dans cet état. Sans attendre que quelqu'un ne me voit, je me relève, souffle sur mes mains endolories, ravale mes larmes et, prise d'une folle énergie dûe au choc, grimpe quatre à quatre les marches conduisant à ma chambre. Anelha y sera. Soins et enfilade de ma première robe sont au programme !

[J'éloigne Maeve à cause de mon absence. A vendredi, donc ! Bon jeu !]

Gawam Lun 25 Oct - 16:56

Puisqu’il fallait entrer, je le fis. Mais pour tout avouer, je n'en ressentais pas vraiment la grande envie et la grande joie. Pour commencer, le nombre d'invités, ce n’était pas mon fort de faire ma place dans un si grand nombre. Puis, les invités eux-mêmes, la bonne majorité je ne les connaissais pas, l'autre partit, j'aurais préféré ne pas les connaitre. Reste à espérer que cela serait moins pénible que ce que je pressentais.

J'entrais donc, saluant tout le monde d'un signe de tête essayant plus ou moins de respecter les rangs présumé de chacun. Mais à ce moment, la baronne arriva et convia certain de repartir avec elle voir un présent. Non que je ne m'en intéressais pas... mais je venais tout juste d'arriver, je n'allais certainement pas repartir aussitôt. Je restais donc, regardant tout autour à la recherche d'un coin où je pourrais me poser. À la recherche d'un buffet ou encore d'une personne digne d'intérêt.

**Maeve** Lun 1 Nov - 1:57

"J'vais tout rater, c'est pas possible, j'vais tout rateeeer !"
Je dévale les escaliers, ne retenant aucune leçon de ma récente dégringolade. Avec tout ça, si ça s'trouve, j'ai raté l'ouverture du cadeau. Et pis si ça s'trouve, tout le gâteau il a été mangé ; pire, tous les invités sont partis ! Misère. Comment Eo me pardonnera d'avoir manqué l'essentiel de la fête ? Je suis impardonnable.

Ah non, c'est pas fini. La plupart des invités sont en train de cheminer vers... Les écuries ? Y aurait-il une ballade de prévue ? Chouette ! Je décide de faire un rapide tour dans la salle de réception pour attraper de quoi manger le temps de la promenade. J'y entre donc, et... Ooh !

Je m'arrête net. Il est pas dans la catégorie "méchants", normalement ? ... J'dois me tromper. S'il est là, c'est sûrement qu'il n'y figure pas, ou plus. Tonton ! Grand sourire, et précipitation. Ca fait trop longtemps qu'on t'a pas vu ! Une bise, et voilà que je lui prends la main. Tu viens, je crois qu'il faut aller aux écuries.

Me voilà qui l'entraine vers l'extérieur de la salle, le plus naturellement du monde.
Bah quoi, il est de la famille, non ?

Gawam Lun 1 Nov - 11:41

La journée s’annonçait assez calme finalement. Les invités allaient tous descendre je ne sais où et faire ce qu'il leur plaisait de faire et j'attendrais un temps tranquillement. Puis, avant qu'ils ne remontent pour une soirée avec la famille que j'aimais tant, les amis que j’appréciais et les personnes dont j'avais grande hâte de faire la connaissance, j'irais me faufiler dans les couloirs et trouver une autre sortie pour partir de ce lieu. S'il fallait rejoindre, l'Anjou a pied, je le ferai sans aucun mal. La pensée d'un tel lieu me servirait de motivation et ferait ainsi le voyage en temps record. Tout serait ainsi parfait, je serai venu, et parti plus rapidement encore. Si la question m’étais alors posée j'aurais bien du temps pour me trouver une excuse, mais encore fallait-elle qu'elle le soit.

Mais évidemment, mes prévisions seraient totalement fausses. Ah ces mioches, ces enfants... toujours présents pour gâcher les bons instants et ces moments d'espoir. Comment expliquer sinon que de tels êtres, même pas majeurs, soient incapables de faire les choses correctement, mais puissent exceller dans cet art qui consiste à vous énerver et toujours plus vous contrarier. Certes, mes plans ne reposaient que sur des suppositions, des présomptions, de la chance et du hasard... mais tout de même... Le pire dans tout cela, c'est que j'arrivais pas réellement à leur refuser la moindre chose à ces petits humains.

La jeune rousse fit donc son office. La pauvre petite, si son père la voyait. Fille indigne !

Je pensais donc me poser, sur l'un de ces fauteuils des plus confortables, alors que quelques personnes allaient rejoindre la baronne. C'est à ce moment que la petite rousse fit son entrée. Certes, la chevelure attira quelque peu mon regard, mais ne reconnaissant pas cette tête je n'y prêtais guère plus d'attention. La suite fut en revanche plus difficile à éviter.

D'abord, l’étonnement de la petite dans cette façon de prolonger une simple voyelle. Cela aurait certainement du me mettre sur la voie, mais s'il était, là, encore temps pour moi de fuir, je ne saisit pas cette chance, réagissant que trop peu et croyant à tort ne pas être concerné. Vint ensuite un « tonton » qui ne fit pas plus réagir. La dernière fois que l'on m'avait nommé ainsi n'avait surement jamais existé... ce qui en faisait donc la toute première. Je cru donc logiquement, mais encore à tort, a une erreur de la petite, ou imaginant que l'oncle concerné était juste derrière moi. Impossible que je sois la personne en question.

Évidemment, lorsqu'elle vint déposer une bise et me prendre la main, il m’était impossible de nier les faits. Je cherchais donc rapidement... rousse... fille... nièce... C’était donc là le résultat d'une Maeve plus grande ? Bien qu'elle mettait là en péril mes plans de sauvetage, je me laissais entrainer, ne pouvant pas résister au pouvoir de ces petits humains. Dans quelques maladresses alors, je prononçais quelques mots. « Damoiselle Maeve. Un plaisir de vous revoir depuis tout ce temps. ». Si le plaisir était sincère, j'aurais tout de même préféré que cela se soit fait dans d'autres circonstances.

Nevena Jeu 4 Nov - 1:08

Précédée d'une rousse comme il semblait tant y en avoir dans ces contrées, Nevena était entrée dans la grande salle de banquet en tâchant de ne pas dévisager chacune des personnes, hôte ou domestique, qu'elle entrevoyait. Les visages ! Ils avaient leur importance, car à tout moment, un sourire, une larme ou un froncement de sourcils auguraient de son succès, influaient sur la nature des compositions et décidaient de la tonalité des notes à venir. Savoir reconnaître les bons traits et leurs variations, c'était s'assurer d'une bonne prestation. Au talent il fallait toujours associer l'expérience...

On lui proposa amicalement un tabouret ; elle s'installa dans un coin de la pièce, défaisant avec soin les lanières qui enserraient son instrument. La harpe fut découverte à l'air du château : cordes de bronze brillant sans prétention à la lumière d'un grand jour comme un autre, lignes de bois mêlées de droiture et de courbure, tout fut épousseté, touché, caressé par des gestes certes répétés de nombreuses fois, mais qu'un automate n'aurait pas su reproduire avec une telle foi. Car c'était bien de croyance qu'il s'agissait ; une prière soufflait à chaque taquet qu'elle baissait. De mots et de couleurs, d'Hommes et d'animaux, de dieux chaque jour un peu plus oubliés, qui savait de quoi ce culte était fait ? Qu'importait, au fond, puisque tout renaissait le temps des festivités.

Calant au plus près d'elle son instrument, elle effleura les cordes de ses doigts sans en tirer encore autre chose qu'un bruissement, se contentant de leur glisser tout bas :

Nous pouvons commencer...

Alors seulement elle leva le regard vers les plus proches invités, laissant libre cours à la curiosité de ses yeux bleutés.

**Eoghan** Mar 9 Nov - 3:09

[Toutes mes excuses pour ne pas avoir poster durant un moment, vraiment pas eu le temps Embarassed

Oh, mais quel jeu amusant ! Il en avait presque oublié combien jouter avec l'Aelys était distrayant. Mais presque seulement, car chaque joute verbale avec la Cerrione restait ancrée dans sa mémoire de blond. Imaginez donc l'exploit que cela était !
Mais avant qu'il puisse répondre comme il s'en faisait le devoir à chaque fois, Eoghan ne put que remarquer le choix stratégique de la Vicomtesse d'Attigny à intervenir promptement, certes habilement.

Vous devez aussi vous-même avoir beaucoup de choses à raconter, Vicomtesse. Il est vrai qu'il est dommage que nous ne nous soyons jamais vu en Guyenne, mais soyons fort de notre présences communes ici et ailleurs et à venir pour nous rattraper ! Vous faite...

Et pas vraiment le temps de poursuivre que voilà sa mère de prendre la parole. Les cadeaux ! C'est qu'il en avait presque oublier ce moment-là, tout frétillant qu'il était de recevoir ses invités.
Donc, sans se faire désirer, voilà notre jeune homme de partir en suivant de sa mère, et suivra qui voudra.

**Eoghan** Sam 13 Nov - 23:50

[ Pour éviter de faire traîner le RP plus qu'il n'a duré, il a été décidé qu'on continuera à avancer ici bien qu'en parallèle, le RP aux écuries continue. Il est donc à considérer qu'à partir de ce post, nous sommes environ une heure après le départ d'Eo de la salle. Celui-ci y revient - et les autres persos partis aussi du coup - et le RP continue, car ce n'est pas fini apparemment, même si je ne sais pas ce qui se trame ! ]

Frétillant, c'est le moins qu'on puisse dire. Après la surprise que sa mère lui avait fait, notre jeune homme était plus qu'heureux. À vrai dire, Eoghan ne s'attendait pas du tout à cela - tant à revoir celle qui l'avait mis au monde que de recevoir de tels présents - et il n'était toujours pas retombé de son petit nuage lorsqu'il revint en la salle de réception.

D'ailleurs, direction le buffet. Il faisait grand soif par ici, et un brin de cidre breton ne serait pas pour lui déplaire et le remettre de ses émotions.

Deedlitt Dim 14 Nov - 0:50

La cérémonie continuait son avancement, et elle guettait quelque chose ou quelqu'un, une brune aux allures hérautiques qu'elle attendait avec impatience pour la suite des événements.

**Chimera** Dim 14 Nov - 11:03

Une fois de retour dans la salle de réception, la baronne supervise les opérations d'un oeil alors que le service quart: fromentée, porée blanche, galette de pois-chiche, est progressivement disposé sur les tablées au son de la harpe d'une musicienne qu'elle ne regrette pas d'avoir fait venir. Léger sourire lorsqu'elle aperçoit son fils au buffet, qui s'agrandit quand ses yeux se posent sur une Deedlitt impatiente. Elle se penche à son oreille:

Ne la guettez pas ainsi, on va penser que vous ourdissez quelque machination... On m'a averti qu'elle venait d'arriver. Beilhal va la mener ici. Dès qu'elle nous aura rejoints, vous pourrez procéder.

Tsampa Dim 14 Nov - 19:05

Un garde au fort accent breton l'avait accompagnée jusqu'à la chambre où ses malles avaient été déposées déjà.
Il lui avait fallu faire vite, elle sentait bien qu'elle était attendue comme le messie au vu de l'impatience qu'avait manifestée celui qui s'était présenté sous le nom de Beilhal. Elle le devinait derrière la porte, et cela l'angoissait.
Combien de fois déjà s'était-elle dit que jamais, plus jamais, elle ne viendrait faire de cérémonie hors de sa Marche?
Et combien de fois, au dernier moment, sa faiblesse l'a t'elle menée sur les chemins?

Alors qu'elle pique dans son chignon un brin de genêt qu'elle a arraché à la lande, elle se dit que celle-ci est la bonne, que c'est vraiment la dernière. Par amitié pour sa suzeraine et pour celui qui va devenir son ... son comment on dit? petit frère de vassalité?

Dernier regard vers le miroir, et elle ouvre la porte.
Elle n'a pas encore mis son tabard, juste enfilé sa cote d'armes. Avisant le coffret qui contient ses petites affaires hérautiques et le dessin des armes de Herrin, elle s'en empare et ne sachant comment faire pour enfiler sa tenue officielle, elle colle la boite de buis et ses caducées dans les pattes de l'homme qui l'attend. Elle ne sait pas trop qui il est, mais à la guerre comme à la guerre, pas le choix, et tant pis si c'est un impair!

Attention, messire. Ce ne sont pas des pâtes de fruits hein...

la fin de la phrase est avalée par le tabard duquel elle ressort la tête, le genêt de travers et quelques mèches folles échappée de son chignon.
Récupérant ses bâtons de velours, mais laissant sa boite aux trésors là où elle est, elle sourit a Beilhal.

Je crois que je suis prête!

Et de se laisser sagement accompagner jusqu'à la porte d'une salle où se déroule visiblement quelque chose déjà. Au travers des battants de bois filtres des éclats de voix et des rires.

Veuillez m'annoncer, s'il vous plait.

Elle ne le dira pas, mais c'est ce qu'elle préfère dans les cérémonies ...

**Eoghan** Dim 14 Nov - 19:30

" Foutredieu, qu'il est bon ce cidre ! Faudra que j'demande à maman si j'peux en ramener avec moi en Guyenne... "
Telle est la pensée d'Eoghan de Dénéré-Malines aux festivités de son anniversaire, appuyé contre un mur et en grande conversation alcoolisée avec un verre de cidre avec lequel il vient de lier une grande et brève amitié.

Oyez oyez, annonçons l'arrivée de Tsampa d'Eusébius, Dame de la Vanoise et Héraut d'Armes d'Alençon !

Oh ? Tsampa ici ? Yeux écarquillés et regard vers le fond de son verre. Ben non, il l'a même pas fini, son premier verre ! Soit il tient vraiment pas l'alcool, soit Tsampa est vraiment là. Dans le deuxième cas, il comprenait pas vraiment ce qui se passait, parce qu'en théorie, ben en théorie elle devrait pas être là... N'oeils émeraudes qui se relèvent vers la porte d'entrée de la salle de réception. Non non, c'est bien Tsampa qui ramène ses fesses là ! L'hérautique Alençonnaise porte d'ailleurs une tenue étrange qu'il lui semblait avoir déjà vu, mais où...
Enfin bon, Eo' s'en fiche un peu sur l'instant. Tout ce qu'il remarque, c'est qu'une sinon la seule amitié Alençonnaise qu'il a conservé lui fait honneur de sa présence en Bretagne à Bubry, et même s'il trouve ça étrange, c'est avec un enthousiasme qu'on ne pouvait pas louper qu'il alla l'accueillir.

Tsampa ! Que fais-tu ici ? Enfin en tout cas, j'suis drôlement content de te revoir !

Et lui adresse un grand sourire, inconscient du complot qui se trame.

Beilhal Dim 14 Nov - 19:33

Et moi d'opiner du chef.

Bien entendu. Avec mes remerciements pour vous être ainsi déplacée. Je ne doute pas que ma maîtresse vous les transmettra également. Le Chambellan qu'elle est a très à coeur d'entretenir des relations cordiales avec l'extérieur, et en particulier avec la Comtesse. Ce jour est symbolique.

Un léger sourire, puis je pousse la porte de la salle de réception pour annoncer d'une voix forte.

Oyez oyez, annonçons l'arrivée de Tsampa d'Eusébius, Dame de la Vanoise et Héraut d'Armes d'Alençon !

Se faire l'annonciateur d'un héraut, c'est rendre hommage à cette noble fonction. Déjà le jeune Eoghan s'avance à sa rencontre. Mission accomplie.
Un regard vers ma dame, hochement de tête, et je referme les portes pour retourner vaquer à mes multiples occupations.

Tsampa Dim 14 Nov - 19:47

C'est Eoghan qu'elle voit d'abord. Elle aurait eu peine à le reconnaitre si elle n'avait su qu'elle venait pour lui tant le gosse fluet qu'elle avait connu avait changé. Pas qu'il soit devenu un genre d'armoire normande, non. Mais ... il avait grandi.

Puis Deedlitt ensuite, le regard anxieux. Petit sourire malicieux à son adresse qui veut dire : rhooo, Roussissime! Tu sais bien que je me fais toujours attendre, mais que je viens toujours!
Elle ne l'a pas croisée depuis quelques temps, et elle aussi est différente. Imperceptiblement différente mais .... noooon?
La brune se promet de mieux étudier Deed plutard, puisqu'Eoghan l'interpelle.

Bonjour Eoghan. Je suis heureuse de te revoir, et ravi de trouver visage connu par ici.
Heuuu ... ce que je fais ici? Ben ... tu sais la Bretagne, c'est humide... Alors avec le vent, toussa, j'avais froid, et le domaine paraissait acceuillant, alors j'ai poussé la porte des écuries. Et comme j'y ai croisé le messire qui m'a accompagnée ici, et qu'il m'a dit que fête battait plein, et que la baronne ne tolèrerai pas que je ne soit pas accueillie convenablement en ce jour de liesse, il m'a fait monter. Une chance que tu sois là, sinon je me serait trouvée bien bête, hein?

Le tabard ... Comment justifier le tabard et les caducées?

et ... la tenue... ben je n'avais plus que ça de sec. C'est pas très très approprié, mais même si la coupe laisse à désirer, ça a l'avantage de faire habillé.

Heu ... tu me présentes les personnes présentes?

Deedlitt Dim 14 Nov - 21:02

Deedlitt était de ces femmes en qui on pouvait lire l'inquiétude, l'impatience, ou la joie. Cette fois cela n'avait pas raté son homologue et néanmoins amie Chimera avait vu juste et comme elle en avait l'habitude avec diplomatie et tact, elle trouva de quoi la rassurer. Elle poussa un petit soupir de soulagement quand elle entendît qu'elle était arrivée, elle, ben oui la brune hérautique, la seule l'unique du Royaume !
Quelques instants après elle se fît annoncer et déjà elle pouvait se réjouir de voir la tête d'Eoghan s'interroger sur la présence de Tsampa.
Elle sourit à sa chère Alençon quand elle l'entendît justifier sa présence et sa tenue.
Pour le moment elle garda le silence, attendant que Tsampa soit au moins présenter à l'assemblée et surtout à Chimera.

**Eoghan** Dim 14 Nov - 21:41

Sourcils qui se froncent à l'évocation de l'excuse pour le moins douteuse de l'Hérautique Alençonnaise. Mais la blondeur du jeune homme alliée à sa naïveté habituelle et aidée de son enthousiasme du jour faisait qu'il ne trouvait rien à redire à l'explication de la Vanoise.
Bien au contraire, il entreprit de lui expliquer qui était qui à distance et d'ensuite aller la présenter à sa mère. Mais non, vous n'échapperez pas aux ennuyantes présentations distancielles donc.

Bon alors... Là-bas, la plus âgée des dames, c'est une lointaine cousine, Arielle de Gilraen de Dénéré. C'est la Comtesse de Hoorn, la femme du premier Comte de Hollande, et actuelle Académicien Royale. Elle a été aussi au service du Roy en tant que Grande Ambassadrice Royale. Je l'aime beaucoup, elle est d'une grande gentillesse et est très cultivée.
La jeunette là-bas et avec l'homme, c'est ma petite soeur, Maeve, et l'homme c'est mon oncle, Gawam. Lui je le connais pas trop, j'ai jamais de nouvelles mais ma mère l'a invité.
Les deux femmes là-bas, se sont Beeky et Aelys Maledent de Feytiat. J'ai rencontré la première en la demeure d'Arielle, tout comme la deuxième. Je les apprécie toutes les deux mais pas pour les mêmes raisons.
L'homme silencieux en retrait c'est mon père. Il aime pas trop ce genre des festivités en général, il préfère rester silencieux.
Enfin le seul couple je ne les connais pas, mère me les a pas encore présenter, c'est elle qui a dû les inviter.
Ah euh et oui, y'a aussi Eilinn Melani... Marque une pause puis reprend. C'est la fille de feue Leah Melani, Vicomtesse d'Avize, ainsi qu'une brillante journaliste et une dévouée soeur cistercienne. J'ai beaucoup d'amo...mitié et d'estime pour elle, même si elle m'a laissé tombé ce soir.

Puis prend le bras de Tsampa et l'amène auprès de Deedo et de sa mère, qu'il présente à l'Eusébius.

Tsampa, je te présente donc ma mère, la Baronne de Bubry et Chambellan de Bretagne, mais surtout ma mère quand même.
Mère, je te présente Tsampa d'Eusébius, vassale de Deedlitt, héraut d'armes d'Alençon mais surtout l'une des rares personnes pour qui j'ai conservé de l'amitié en Alençon. C'est vraiment une chance qu'elle soit tombée ici, tu ne trouves pas ?!

**Chimera** Dim 14 Nov - 22:57

Elle avait souri à Deedlitt d'un air victorieux quand Beilhal avait annoncé la toute récente arrivée. Bingo!
Mais déjà son fils s'avançait, pour en bon hôte lui présenter la nouvelle venue. La baronne se lève, et incline légèrement la tête en réponse aux mots de son fils. Léger sourire complice.

Assurément, c'est une chance.
Intron, je suis enchantée, et honorée que vous ... vous soyez aventurée jusqu'ici. Maintenant que vous êtes ici, vous êtes chez vous à Bubry aussi longtemps que vous le désirez, si jamais vous souhaitez vous attarder pour faire le tour des terres de notre Grand Duc, sur lesquelles mon domaine est sis, ou encore aller faire connaissance avec les hérauts bretons. Vous êtes plus que bienvenue.

Elle se penche discrètement à son oreille et lui murmure:

J'ignore si votre suzeraine vous laissera le temps de profiter du banquet, elle semble bien impatiente, et je la comprends. Je vous assure, si jamais son empressement vous monopolise alors que vous êtes à peine arrivée, que mes gens seront aux petits soins pour vous assurer par la suite un repos que vous n'aurez que doublement mérité.

Un regard à la musicienne pour lui signaler qu'un moment de silence est requis. L'artiste est habile, et elle sait, pour avoir elle-même bien des fois occupé la place de la jeune femme, qu'elle saura faire valoir l'absence de son, pour pouvoir n'en régaler les oreilles que davantage ultérieurement.
Les dernières notes égrainées s'évaporent dans la salle, et la baronne se tourne vers son invitée.

Ma chère Deedlitt, c'est à vous.

Elle se rassied et pose un regard attendri sur son aîné.

Eilinn Melani Lun 15 Nov - 0:23

Quelque chose semblait se tramer au retour des évènements de l'écurie, surtout avec l'arrivée d'un héraut, visage déjà croisé sans pour autant que la jeune fille ait mis un nom dessus.
Eilinn avec son lait de chèvre patientait ainsi tranquillement, ayant trouvé un refuge sur un banc.

Deedlitt Lun 15 Nov - 1:40

Elle sourit malicieusement à Chimera quand elle la vît enjouée à l'accomplissement de sa prédiction. Le druidisme... Aller savoir ce que cela peut faire.
Ainsi dont Deedo défroissa sa robe et se leva face à son élève.

Eoghan de Dénéré-Malines, mon élève depuis quelques années maintenant, il est temps que tu vois offrir ce qui te reviens de droit. Il est temps que tous sachent que tu as oeuvré avec sérieux et ténacité sans jamais renoncé.
Aujourd'hui est un grand jour, car c'est celui ou tu prendras place dans l'assemblée la noblesse de France.

A présent viens devant moi et pose genou à terre, les paumes des main cote à cote face vers le ciel.

**Eoghan** Lun 15 Nov - 1:56

Eoghan de Dénéré-Malines, mon élève depuis quelques années maintenant, il est temps que tu vois offrir ce qui te reviens de droit. Il est temps que tous sachent que tu as oeuvré avec sérieux et ténacité sans jamais renoncé.
Aujourd'hui est un grand jour, car c'est celui ou tu prendras place dans l'assemblée la noblesse de France.

A présent viens devant moi et pose genou à terre, les paumes des main cote à cote face vers le ciel.

" Euh... C'est quoi cette blague ? Parce que c'est une blague, hein ? Rassurez-moi... " Hein oui c'est ça, une grosse blague !
Regard et sourire qui va de Deedlitt jusqu'à sa mère, de sa mère jusqu'à Tsampa, de Tsampa jusqu'à Deedlitt... Et non, c'est pas une blague. Le visage fin du Dénéré-Malines perd soudainement ses couleurs ainsi que son sourire, pour laisser plutôt place à une mine inquiète et anxieuse. Ben oui quoi, il était même pas au courant ! Et c'est pas rien quand même ! Non mais genre il aurait pu avoir une plus belle tenue, préparer un discours émouvant, organiser une plus grande réception, toussa toussa quoi...
" Mais euh... "
Gloups. Ravalement de salive dans la gorge nouée, dernier regard inquiet vers la Comtesse de Lille & de Sainct-Omer qui semblait toujours aussi sérieuse, et finalement, genou qui plie et se pose à terre, les mains côtes à côtes face vers le ciel comme sa préceptrice depuis longtemps déjà venait de lui ordonner. Sans être soumis ni hautain, le regard est droit face à lui, conscient que ce moment et solennel et unique, et qu'il se doit de s'offrir quelques secondes à celle qui serait bientôt sa suzeraine.

**Chimera** Lun 15 Nov - 2:16

Et sa mère de suivre chacun de ses mouvements. Fierté... immense... Il a su gagner l'estime d'une grande dame. Tout seul, sans qu'aucun privilège du sang ou des relations ne s'en mêle...
Et la sienne, d'estime? Et le soutien d'une mère? N'aurait-elle pas du être là pour lui? davantage? L'eduquer elle même? Qu'est-ce qui avait fait qu'il ne souhaitait pas évoluer en Bretagne parmi les siens? Deedlitt elle même semblait parvenir tout à fait à gérer emploi du temps de ministre et éducation...
Un echec? Encore?
Et pourtant, ce jeune homme aux mains fébrilement tendues à tout l'air d'être une immense réussite... la fierté vient à nouveau gonfler son coeur...
En quoi est-ce dû à sa propre famille?
Elle préfère ne pas y penser, de peur de ce qu'elle va trouver...
Les yeux d'azur se posent sur la comtesse. Grande dame... rousse... elles se ressemblent, à bien des égards. Et pourtant Chimera ne peut s'empêcher de la jalouser secrètement.
Elle l'avait laissé partir vivre sa vie... mais ne pouvait empêcher la légère amertume que ce choix laissait en elle...

Les yeux brillent. Emotion et frustration mêlée.
C'est dur de voir son aîné prendre son envol....

Tsampa Lun 15 Nov - 17:28

Tout est allé très vite, et elle aura le temps de saluer convenablement la baronne, ses proches, les autres invités, et bien sur, Deedlitt comtesse à la main de fer dans un gant de velours, fleurdelysé lui aussi depuis peu, quand le prochain cadeau d'Eoghan serait dévoilé et officialisé.

Silencieuse, mais avec le sourire, Tsampa observe amusée la surprise d'Eoghan.
Oui c'est un grand jour, elle le sait pour l'avoir vécu déjà.
Ne devient pas vassal de Deedlitt qui le veut, mais qui le mérite.
Il est des confiances que l'on nous accorde qui ont une valeur supérieure à tout le reste...
Le plus difficile restant ensuite de toujours s'en montrer à la hauteur, de ne jamais baisser les bras même devant les défis ou les projets qui nous semblent insurmontables.
Ce tabard qu'elle porte aujourd'hui, l'hérautique, c'est à elle qu'elle le doit. A ses encouragements, à la conviction qu'elle avait que c'était possible.
Et oui, avec elle pour veiller sur ses vassaux, tout devient toujours possible...

Les paumes tournées vers le ciel, Eoghan attend, et Tsampa aussi.

D'un discret signe de tête elle fait comprendre à l'homme qui l'a introduite dans la salle de s'approcher avec son coffret.

Arielle_de_siorac Mar 16 Nov - 22:55

Arielle n'était guère allée aux écuries. Bien qu'elle ait sa canne toujours près d'elle, ses vieilles jambes lui auraient fait payer cher une curiosité trop sportive. Marcher jusque là-bas et en revenir? Vous n'y pensez pas!

La doyenne s'était donc confortablement nichée sur un siège d'où elle pouvait embrasser toute la salle du regard. D'ailleurs, elle aperçut de loin son impétueux cousin Gawam qui, s'il semblait d'humeur aussi flamboyante qu'autrefois, restait néanmoins sagement dans son coin. Maugré la fâcherie qui avait conclu leur dernier échange, plusieurs années auparavant, Arielle lui adressa un sourire et un petit signe de tête. Après tout, il était aussi de son sang, le frère de sa chère Chimera.

Après un long moment de flottement, on revint inonder la salle du piaillement joyeux des mondanités. Assurément, le cadeau offert au jubilaire était à la hauteur de l'événement. Mais jà, une damoiselle héraut faisait son entrée et comme répondant à ce signal, la belle Deedlitt invita Eoghan à s'avancer pour mettre genou à terre.

Une terre et un titre, murmura Arielle pour elle-même. Que voilà chose bonne pour un tel damoiseau.

Heureuse pour le jeune homme qu'elle appréciait, la comtesse tourna ses prunelles vers la mère d'iceluy, dont la triste fierté était palpable. La Dénéré eut le coeur gonflé devant ce sentiment qu'elle reconnaissait chez cette mère accomplie. Voir son bébé, son petit garçon, devenir un homme et prendre son envol était un bonheur doux-amer qu'on n'oubliait pas.

Le fil de ses pensées entraîna Arielle vers le souvenir de Mathieu au jour de sa majorité. C'était en Béarn, dans le verger alangui au long du Gave, derrière leur bel oustau. Des invités prestigieux, de la joie, de l'émoi, comme ce jour d'hui. Mathieu, qui quittait la pureté de l'enfance... Mathieu, qui allait vite devenir aussi vain et perfide que son défunt père. Mathieu, disparu depuis. Probablement mort.

Les yeux légèrement embués, la comtesse fit un rapide calcul mental. Il aurait la mi-vingtaine, à présent. Ô Aristote...

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